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Éducateur social en milieu familial

Accompagnement psycho-socio-éducatif pour enfants, adolescents, jeunes adultes et parents

« Votre doute lui-même peut devenir une chose bonne si vous en faites l’éducation : il doit se transformer en instrument de connaissance et de choix. Demandez-lui, chaque fois qu’il voudrait abîmer une chose, pourquoi il trouve cette chose laide. Exigez de lui des preuves. Observez-le : vous le trouverez peut-être désemparé, et peut-être sur une piste. Surtout n’abdiquez pas devant lui. Demandez-lui ses raisons. Veillez à ne jamais y manquer. Un jour viendra où ce destructeur sera devenu l’un de vos meilleurs artisans, le plus intelligent peut-être de ceux qui travaillent à la construction de votre vie. » (Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète, 1929)

Le doute et la confiance sont des forces qui peuvent s’unir si on fait l’apprentissage du dialogue avec soi. Chaque situation de vie est particulière, ce qui demande écoute et nuance afin de co-construire un accompagnement souple, cadrant et résilient. C’est souvent le rapport à soi-même et au monde qui entoure le jeune qui doit être travaillé, (ré)approprié, (re)façonné.

Dans mon parcours professionnel, j’ai travaillé de nombreuses années comme éducateur social dans le milieu du polyhandicap, ainsi qu’avec des préadolescents, adolescents et jeunes adultes en difficultés psychosociales. J’ai été aussi responsable de secteur, encadrant une équipe de douze éducateurs·rices accompagnant quinze jeunes. J’exerce depuis quinze ans dans l’enseignement ordinaire et spécialisé avec des élèves de tout âge, de 4 à 15 ans. Mon expertise dans ces multiples domaines est reconnue et très appréciée non seulement par les professionnels·lles mais également par les institutions. Jusqu’à me donner l’opportunité de devenir chargé de cours pour les travailleurs sociaux : maîtres·sses socioprofessionnels·lles et éducateurs·rices sociaux·ales (en filière et formation continue), de l’École Supérieure (ES) Arpih à Yverdon. Mes thèmes de prédilection sont la gestion des conflits, la psychologie des émotions, les dynamiques de groupe et la posture professionnelle.

Fort de mes multiples expériences, de ma formation en sociologie du travail social et de ma capacité à créer facilement un lien de confiance avec les enfants et les jeunes, je propose un accompagnement socioéducatif basé sur l’alliance éducative entre les adultes en collaboration avec le jeune, afin de co-construire un cadre cohérent et opérant.

Plusieurs modalités sont disponibles :

  • Des interventions en milieu familial pour être au plus proche du contexte de vie
  • Des séances en cabinet pour faciliter la prise de recul et permettre d’y venir seul ou à plusieurs
  • Des séances en extérieur pour un accompagnement administratif et professionnel ou pour des activités sportives

Plusieurs thématiques et axes de travail, non exhaustifs, sont proposés :

Décrochage scolaire et insertion professionnelle : construire sa place et donner du sens dans ses apprentissages

Ce n’est pas toujours évident de trouver, du premier coup, sa voie. Il est nécessaire de s’orienter parmi une grande diversité de filière, en considérant nos capacités, ce qui nous anime et ce qui nous motive à nous inscrire dans tel ou tel corps professionnel. Même en étant adulte, on souhaite évoluer, se réorienter, bref aucun chemin n’est tracé à l’avance ni même figé. Il peut donc arriver que le jeune se sente désorienté dans son parcours scolaire, professionnel ou ses études. Parfois, il est nécessaire de faire le point sur son chemin de formation pour se recentrer sur les aspects essentiels de son projet et lui permettre de débloquer une situation.

Souvent lorsqu’un jeune est en décrochage scolaire, c’est qu’il éprouve des difficultés à trouver sa place. Il ne se sent pas légitime, sans compétence, et n’arrive plus trouver de sens aux apprentissages. Il est important de (ré)enclencher une démarche prospective chez les personnes qui sont se sont perdues face à leur orientation professionnelle. Il existe des solutions comme les stages de découverte des métiers, la recherche de filières novatrices, la valorisation des compétences existantes, et la capacité d’auto-formation. Je m’appuie beaucoup sur une démarche d’identification des passions personnelles pour les utiliser comme un socle pour faciliter l’insertion professionnelle. La confiance en soi, en ses compétences et en ses qualités est déterminante pour la capacité d’entreprendre. Chaque personne est douée dans de multiples domaines, et le travail que nous accomplirons sera d’identifier lesquels. 

Avec des actions ponctuelles, je propose d’accompagner les jeunes dans la construction d’un projet scolaire et/ou professionnel. Mon expertise pédagogique dans l’enseignement vaudois m’est d’une grande utilité pour identifier les lacunes et blocages des jeunes pour faciliter leur progression. En m’intéressant à leur contexte de vie et à leur trajectoire personnelle, scolaire et/ou professionnelle, je peux les accompagner plus efficacement afin de préciser leur projet et les soutenir dans leur démarche.

Par exemple, les entretiens fictifs mis en place sur certaines séances apprennent aux jeunes à développer leurs facultés discursives et narratives ainsi qu’une attitude adéquate pour réussir leurs entretiens professionnels. Les facultés discursives et narratives sont nécessaires pour pouvoir exposer sa trajectoire personnelle et professionnelle avec cohérence, tout en les articulant à ses propres compétences. Maîtriser ce processus, c’est maîtriser la présentation de soi.

En partenariat avec la famille, je proposerai alors un planning d’interventions afin d’aboutir à la construction de ce projet. Plus concrètement, il peut s’agir de prendre en charge l’adolescent le temps d’une journée, l’accompagner auprès des différentes structures locales qui accompagnent l’insertion des jeunes. Il m’est aussi possible d’accompagner l’adolescent dans la rédaction d’un CV et de lettres de motivations.

Repli et phobie sociale : accueillir les résistances du réel et développer des stratégies pour y répondre

Lorsque le jeune est confronté aux résistances du réel, il peut se replier psychologiquement sur lui-même et physiquement dans sa chambre par exemple, dans une logique de fuite. De manière générale, cette zone de sécurité est adéquate et constructive. Toutefois, si celle-ci devient un lieu qui isole le jeune d’une socialisation familiale et extérieure, il risque de perdre ses habiletés sociales et restreindre son développement psychoémotionnel. Ces problématiques du repli sur soi et de la phobie sociale se sont accentuées depuis la pandémie. De nombreux jeunes se sentent dépasser et anxieux face au monde qui les entoure et ont tendance à surinvestir l’univers numérique au détriment des relations en face à face.

L’objectif de l’accompagnement est de proposer des outils de compréhension afin de modifier le rapport que le jeune a de la société dans laquelle il vit. Mes études en sciences sociales, et en particulier en sociologie, m’ont apporté une capacité d’analyse et de compréhension des différentes représentations de la société. Cette expertise me permet de comprendre la vision critique de certains jeunes et d’apporter les nuances nécessaires pour favoriser l’envie de se trouver et de se construire une place dans la société.

Travailler sur la compréhension des émotions est aussi un axe clé. En effet, mieux identifier et comprendre ses émotions évite de basculer dans le rejet total et le repli. Il s’agit ici, d’apprendre à exprimer ses émotions pour faciliter sa socialisation et ainsi profiter des opportunités qui jalonnent l’existence.

Troubles des comportements : favoriser son ancrage et apprendre de ses émotions

Les troubles du comportement sont multiples. En plus de l’accompagnement lié au repli et à la phobie sociale, mes compétences se situent dans le travail lié à l’agitation, l’agressivité, les inhibitions, les phobies, l’hyperactivité et les addictions (en particulier la consommation de cannabis et la dépendance au numérique). De manière générale, c’est le rapport aux émotions qui guident mon accompagnement. Savoir identifier ses émotions, les verbaliser et les réguler est essentiel pour soi-même et dans la construction du lien social. L’objectif est de comprendre que les émotions désagréables sont des traductions de besoins non satisfaits. Cette optique stimule la remise en question et participe à éviter des phénomènes de fuite, d’agressivité et de compensation. Comprendre et réguler ses émotions permet d’identifier les contraintes, les frustrations et les désaccords qui parcourent la vie. Ce travail développe la communication, la collaboration et la capacité à gérer les conflits.

Très souvent, un travail lié à l’ancrage et à la gestion du stress peut aussi être d’un grand soutien pour pacifier les tensions internes et répondre aux autres avec plus de fluidité. J’utilise des techniques psychocorporelles issues des arts martiaux, de la kinésiologie et de la cohérence cardiaque pour favoriser l’ancrage et le lâcher-prise. Les exercices de Tai-chi sont faciles à effectuer et permettent de dénouer les tensions musculaires, ce qui diminue la charge émotionnelle. La cohérence cardiaque contribue à la régulation du système nerveux et par conséquent à une meilleure gestion du stress. Travailler l’amplitude et la conscientisation de la respiration permet d’activer le système nerveux parasympathique pour retrouver plus rapidement l’équilibre de l’organisme (homéostasie). D’autres techniques de visualisation sont proposées pour favoriser la concentration et l’attention. Mes connaissances et formations en méditation de Pleine conscience (Mindfulness) viennent compléter mon approche pour apprendre à canaliser ses émotions, à retrouver un équilibre physiologique et construire un lieu sécure en soi.

Médiation familiale : faire circuler la parole, s’ajuster et incarner sa posture éducative

Aujourd’hui les injonctions parentales sont légion, dans la presse, les médias, mais aussi dans le cercle amical et familial. Les livres sur le sujet de l’éducation parentale fleurissent et proposent nombre de conseils sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Que ce soit au niveau de la scolarité des jeunes, du numérique, des règles familiales, etc.

Il peut être très difficile de savoir où se positionner entre une démarche de contrôle, de répression et celle de l’acceptation, de la reconnaissance sensible du jeune. Entre l’imposition de limites et la valorisation parentale bienveillante, il n’est pas si évident de trouver un équilibre familial. Un travail lié à la posture parentale peut être envisagé afin d’incarner au mieux le cadre choisi – entre fermeté et souplesse.

Fort d’une approche systémique, c’est une logique d’alliance éducative que je propose en identifiant les ressources de chacun afin de trouver un terrain d’entente commun. Si les parents sont clairs avec le cadre à suivre et que celui-ci a été discuté avec le jeune, ils sauront comme l’incarner à travers une autorité éducative ferme et bienveillante. Plus précisément, le point d’équilibre d’une autorité éducative équilibrée consiste à associer l’être, l’avoir et le faire – être l’autorité, avoir de l’autorité et faire autorité.

Plusieurs thématiques peuvent être abordées comme le rapport aux règles de vie et aux sanctions, ou plus habilement aux réparations. En effet, lorsque le jeune enfreint une règle, c’est souvent le lien à l’autre qui se trouve endommagé. Articuler la transgression à la réparation du lien par une action est, dans cette logique, plus profitable que l’unique spectre de la sanction. Donner un temps pour identifier, formuler, co-construire et rendre visible les règles de vie, impliquent davantage le jeune et permet plus facilement qu’il en soit aussi le garant.

Soutien parental : déposer ses inquiétudes et activer ses ressources

Dans certaines périodes, le/les parents a/ont besoin d’un espace de discussion neutre et privilégié pour prendre du recul face à des situations parfois déconcertantes liées aux comportements de leur enfant. Il se peut que le doute envahisse l’esprit et trouble la posture éducative. Que faire face à cette situation ? Suis-je juste, trop laxiste ou trop strict ? Tout ce questionnement peut parfois être épuisant et ne permet pas toujours de trouver des stratégies et des attitudes adéquates et pérennes.  

L’objectif de cet accompagnement est de permettre aux parents de déposer leurs craintes et inquiétudes afin de clarifier la relation qu’ils entretiennent avec leurs enfants. Discuter autour de situation problématique permet aussi d’échanger des idées et des dispositifs pratiques qui pourront ensuite être expérimentés à domicile par les parents. C’est un temps de digestion, de recul et de discernement qui permet de se recentrer, de (re)trouver ses ressources et d’insuffler un nouveau souffle à sa parentalité.

Pour l’ensemble du travail d’accompagnement (thématiques et axes) explicité ci-dessus, des protocoles éducatifs et des bilans d’accompagnement peuvent être rédigés à des fins de suivi si cela s’avère utile et nécessaire.

Tarifs :

120 CHF par heure – avec tarifs dégressifs suivant les modalités d’accompagnement.

Les séances peuvent s’effectuer à mon cabinet situé à Lausanne :

mhp|centrum, Place Chauderon 3, 1003 Lausanne, 2ème étage

Concernant les interventions en milieu familial, les déplacements sont compris dans la séance d’une heure dans un rayon de 10 kms autour d’Echallens. Au-delà, les séances doivent durer au minimum une heure et demie.

Contacts

direction@projetnemetis.ch

Julien Nussbaum:
+41(0)79 683 71 61